La musique traverse les époques

La musique existe dans la pensée des hommes depuis les débuts de la philosphie. Tout d'abord, vers le 5e siècle av. J-C, nous la retrouvons chez Pythagore comme base même de toute sa pensée philosophique. Il imaginait le monde comme hamonieux. Comme dans les accords, tout doit occupé sa place pour garder le monde en harmonie parfaite tel une formule mathématique de nombre entier. Par exemple, on peut utiliser pour illustrer cela ce qu'on qualifie de «l'harmonie des sphères» (le nom fut inventé plus tard mais il définit sa vision du système solaire où toutes les planètes produisent une note qui ensemble, forment une harmonie). 

    Nous la retrouvons aussi chez Platon au coeur de l'Académie où elle occupe une place primaire dans l'ordre des cours donnés. Il l'utilisera comme base pour préparer l'intellect des jeunes étudiants à la raison et ainsi ouvrir une porte pour qui facilitera la compréhension du monde des idées. Elle est donc vu vomme outil pédagogique. Par contre, il ne donne aucune place importante à la musique dans la raison de l'homme car il la considère comme récréative alors passé la jeunesse, elle n'est plus nécesssaire à la raison. À partir de là, Aristote  utilisera sa méthode empirique pour diviser la musique selon deux types: «Phrygien» et «dorien». La musique «phrygienne» est celle qui ne demande aucun effort de l'esprit, elle ne sert qu'à se détendre tandis que la «dorienne» représente une place beaucouop plus importante dans la culture. Le fait d'écouter de la musique classique (ne fait pas référence au style classique du 18e siècle) permet à l'auditeur de développer son esprit et le fait de mieux la comprendre, de l'organiser.

   La musique est aussi présente chez des philosophes plus actuels tels que Kant, Schopenhauer et Nietzsche. Kant la présente comme un art qui n'aide en rien la raison humaine. Sa vision péjorative représente donc la musique comme quasiment nuisible à l'homme. Schopenhaueur et Nietzsche en voit heureusement une utilité bien plus grande en la décrivant comme moyen le plus direct de représentation de la Volonté. Ces dans chacunes des notes que l'on peut percevoir toutes les émotions et toutes les images que le compositeur ou l'interprète veut nous envoyer.

C'est l'évolution des pensées sur la musique qui nous démontre sa transcendance. La critique et l'analyse qu'un philosophe va faire de la musique représente sa pensée et celle-ci est souvent marquée par le niveau de développement auquel la musique est rendue à cet époque. Par exemple, les philosophes grecques la voit souvent comme moyen pédagogique car c'est à ce niveau qu'était utilisé princiaplement la musique. Elle peut, comme le dis Aristote, être utilie principalement dans deux contexte; un spirituel, et l'autre, comme loisir tout simplement. Au 18e siècle, les visions de la musique seront marquées par la nouvelle vision des arts rapprochants beaucoup plus les oeuvres des artistes. À cette époque, principalement en peinture, les oeuvres ne servent plus simplement à répondre à une demande, mais beaucoup plus à s'exprimer. En conclusion, à la lumière de la pensée sur la musique de ces cinq philosophes vivant à plus de 1500 ans de différences, la pensée philosophique sur la musique continuera de vivre puisque celle-ci est assez présente dans la raison et la vie humaine pour que les philosophes s'attardent à en comprendre le sens ou l'utilité. Le niveau de développement de celle-ci en modifie l'image et l'analyse qu'en resortent les philosophes et ça continuera pour les penseurs futures. Comme elle évolue, elle ne disparaitra pas soudainement de la pensée humaine moderne puisq'elle occupe une place trop importante au sein de celle-ci.